Et aussi parce que c'est une langue complètement différente qui s'écrit avec des signes que je trouve magnifiques! Je suis d'ailleurs tombée amoureuse des panneaux!
Le Maroc est vraiment un endroit où deux mondes coexistent ensemble: un monde archaique et un monde moderne. On trouve de tout à Marrakech ! De la femme habillée en noir avec des vêtements longs et un voile ne montrant que ses yeux à la femme musulmane moderne habillée comme nous! Et puis il y a aussi les touristes et là encore, il y a celles qui ont essayé de ne pas choquer les locaux, ont mis de côté les jupes et hauts courts, et il y a celles qui n'avaient pas idée de là où elles mettaient les pieds, se baladent en mini jupes ou shorts, montrant leurs bras et offrant des décolletés osés...
Ce qui n'a pas cessé de me surprendre, ce sont ces hommes ou femmes musulmans se baladant avec des portables ou lectuers MP3, symbole pour moi d'un antagonisme criant! J'ai adoré les observer et il y a tant de photos que j'aurais aimé faire... là encore, je suis bien trop respectueuse des moeurs locaux pour l'avoir fait, encore que, quand même, il y a certaines photos que je n'ai pu m'empêcher de voler...
Si vous demandez mes impressions de Marrakech, je vous dirais que c'est un endroit qui sent, plein de couleurs et d'odeurs, des meilleures commes des pires! Quand j'ai coupé à travers le square Jema el Fnaa pour aller voir la mosquée qu'ils appellent Koutoubia, j'ai cru que j'allais vomir de dégoût, tellement ça sentait fort, un mélange d'odeur de mule et d'urine! Quelques mètres plus loin dans les jardins de la Koutoubia, il y avait l'odeur délicieusement forte des fleurs d'oranger...
Il y a des couleurs partout, et elles explosent! Celles des babouches, des épices, des tapis, des sacs... j'ai passé les 2 premiers jours de mon séjour à me balader et me perdre dans les souks et ruelles de la Médina. Fascinant: un monde qui grouille de vie, des ruelles étroites où les mules, voitures, mobylettes et piétons essaient de se frayer un chemin sans mourir d'accident ou de la pollution! A chaque pas, un vendeur t'accoste pour te proposer sa marchandise. Et ça devient pire si tu fais mine de t'y intéresser! On sent bien qu'ils sont prêts à tous pour conclure! Ils t'appelent la 'gazelle', surnom adorable et appellent les hommes 'gazou'.
Tous les matins, je buvais mon jus d'orange fraichement pressé sur la place pour la modique somme de 3 dirhams, l'équivalent de 30 centimes!!! Le soleil était tellement fort que je n'ai pas arrêté d'en boire toute la journée. La place était mon point de repère, et à chaque fois que je me perdais, j'y revenais, comme si tous les chemins y menaient, une 2ème Rome!!! J'ai aussi visité un endroit intéressant, le 'palais Bahia', un vestige d'un palais arabe avec de magnifiques plafonds et portes peints, de superbes ciselages de plâtre et de bois et des patios enchanteurs.
Ayant une migraine lancinante depuis mon arrivée, j'ai acheté des graines recommandées par les locaux et étais en train de les renifler quand cette femme musulmane s'est assise sur le banc à côté de moi. Nous avons commencé à discuter puis elle a fini par m'inviter chez elle. Je n'allais pas rater cette occasion unique de mieux comprendre un monde si étrange pour moi et y suis allée dans l'après midi.
La femme qui m'a ouvert la porte était une inconnue: sans son voile et ses lunettes de soleil, impossible de reconnaître cette jolie femme aux yeux bleu et cheveux châtains clair, quel choc! J'ai également rencontré ses 2 filles agées de 5 et 13 ans et nous avons pris le thé (bien sûr à la menthe) et mangé des cookies à la noix de coco fait maison, miam! Nous avons essentiellement parlé de religion car j'étais très désireuse de mieux la comprendre et de la voir à travers les yeux d'une femme musulmane. J'ai été très surprise par le résultat: Amina m'a dit ne pas être gênée de cacher son corps et son visage aux autres hommes car depuis qu'elle était mariée, tout ce qu'elle voulait, c'était plaire uniquement à son mari. Donc à la maison, elle s'habillait avec de jolis vêtements, de la lingerie fine et quand elle sortait, elle se camouflait sous le voile. Sa fille aînée par contre s'habille à l'européenne et le point positif est qu'Amina ne souhaite pas la forcer à porter le voile si elle n'est pas prête. Chaima avait l'air de dire qu'elle ne serait jamais prête... en tout cas, dans son école, seulement une jeune fille porte le voile sur les 30, signe d'une évolution peut être ???
Ils étaient en tout cas assez aisés, vivant dans une villa immense et moderne, avec un salon pour recevoir les invités gigantesque, et 3 différents canapés pour s'asseoir4.. quelle chance j'ai eu de la rencontrer et de m'ouvrir un peu à ce monde si différent du mien. Cela me permet de réaliser aussi la chance que j'ai de ne pas être née dans un pays musulman et de pouvoir faire ce que je veux de mon corps!
L'autre expérience intéressante que j'ai eu pendant ces 2 jours, c'est le hammam. Bien sûr, il y a le hammam pour touristes, propre, comfortable et cher mais je voulais faire comme les locaux et expérimenter le vrai truc...
Je voyage pour découvrir de nouvelles cultures et essaie toujours de vivre au maximum comme les gens, de manger ce qu'ils mangent et d'utiliser les moyens de transport locaux pour arriver à les connaître mieux.
Donc me voilà au hammam local. Il n'est pas indiqué, il y a une entrée pour les femmes, et une autre pour les hommes. Je dois avouer que je suis sur le cul même si je ne m'attends pas au hammam pour touristes auquel je suis allée plusieurs fois dans ma vie! Il y a quelques femmes dans le vestiaire, et aucune ne parle français donc on communique par signes. L'une d'entre elles est miniscule et toute maigre, allongée sur son tapis, les autres sont à demi nues et plutôt grasses, parlant entre elles, se moquant certainement de moi car elles me regardent en rigolant. Je me sens mal à l'aise car je ne comprends pas un mot de ce qu'elle disent.
Je dois attendre, selon les instructions données par ma 'masseuse'. J'ai demandé un gommage avec shampoing et massage pour 60 dirhams, soit 6 euros! Quelques minutes plus tard, elle me dit de la suivre. Nous entrons tout d'abord dans une première salle où on suspend nos serviettes de toilette, puis on traverse une deuxième salle ou une femme vieille et grosse se lave ; puis encore une autre salle où c'est une jeune qui fait sa toilette. Ma 'masseuse' me dit d'attendre à nouveau dans la dernière pièce.
Il n'y a absolument rien dedans, c'est juste une pièce étroite. Je regarde autour de moi et ne suis pas sûre de vouloir m'asseoir sur le carrelage sans culotte. Je finis par m'asseoir sur mes genoux pendant que la matrone pousse les eaux usées vers un côté de la pièce.
Je suis un peu nerveuse et me dis que tout cela ne semble pas très hygiénique, et que diable suis je en train de faire dans cet endroit pas très reluisant où il va certainement falloir que je m'allonge sur le sol!!!
D'un autre côté, une partie de moi se fout de ma gueule, comme si elle me regardait depuis le plafond, voyant dans quelle situation inconfortable je me suis mise et se moquant de moi et de ma peur!
Bon, les choses sérieuses commencent enfin. Ma 'masseuse', pas le moins du monde sexy avec ses nichons qui pendent jusqu'à la taille et ses 4 bourrelets de graisse commence à me décrasser. PUTAIN!!!
Ca fait un mal de chien! Elle utilise le gant de crin comme si j'avais la peau d'un éléphant! Je serre les dents et supporte la douleur. Elle me parle en grommelant pour me dire de me tournant et me montre peu àprès le résultat: mon corps est couvert de choses noires, beurk!!! J'ai honte d'être aussi sale!!! Pas un centimètre carré de ma peau n'est oublié et je commence à baliser en me demandant ce qu'elle va faire à mon visage et si je vais devoir recourir à la chirurgie esthétique après, mais j'ai de la chance, elle appuie un peu moins, merci mon Dieu! Je suis maintenant couverte de peaux mortes dégueulasses et elle me rince à l'eau chaude. Le shampoing et massage que j'attendais avec délectation ne sont que des parents pauvres de leurs riches cousins et je suis déçue. Je pense qu'elle est fatiguée de me décrasser et me demande pendant le semblant de massage si c'était bien en me montrant qu'elle veut un pourboire...!!!
Je me sens propre comme certainement je n'ai jamais été dans toute ma vie, et heureuse que ça soit fini! Je m'habille et lui donne le pourboire qu'elle me réclame car j'ai hâte de quitter cet endroit et de cesser d'être l'objet de curiosité de ces dames! Je marche dans la rue, avec un grand sourire sur le visage, heureuse de ne pas m'être défilée car c'était une expérience intéressante!!! C'est le genre de situations que j'ai vécues un bon nombre de fois où une petite voix me dit: 'Sophie, mais qu'est ce que tu fais ici???' et que je ne peux éviter.
Je crois que j'aime trop expérimenter de nouvelles choses et me mettre en porte à faux pour tester mes réactions pour arrêter de faire ce genre de choses!!!
De toute façon, qu'est-ce que je risque: je ne vais pas en mourir! Ok, c'est vrai que j'étais un peu stressée et inquiète d'attraper des maladies étranges après, mais ce genre d'expérience n'a pas e prix. J'adore raconter cette histoire aux autres et voir leur choc quand je leur raconte. Je crois que c'était d'autant plus fort que j'étais seule et la seule touriste dans le lot!
En tout cas, après ça, me voilà fin prête pour passer une semaine dans le désert sans prendre de douche!... Je rencontre mes 2 premières compagnes de voyage au petit déj, et on accroche aussitôt! Elise, 27 ans et Annie, 47 ans vivent toutes les 2 à Cahors et sont toutes les 2 marrantes et intéressantes. Les 2 autres, Tania, une mexicaine de 32 ans et Sam, son mari, un luxembourgeois de 27 ans, sont aussi adorables. On discute toute la journée pendant le voyage de Marrakech à notre bivouac et on apprend à mieux se connaître, tous contents de bien s'entendre. Youssef, notre guide, a 35 ans et semble être un gars sympa et intéressant et le cuisinier, Lahcen, 47 ans, dont la peau est tannée par le soleil a un sourire magnifique.
Nous sommes subjugués par les paysages qui s'offrent à nous et par leur diversité. Les montagnes de l'Atlas sont superbes. Nous nous arrêtons pour faire des photos, acheter de la viande et le fameux 'cheche', l'écharpe de toile bleue qui nous protègera du vent et du soleil et deviendra notre meilleur ami pendant une semaine!!!
Nous arrivons enfin à notre campement, 'Nesrat', enchantés de commencer notre aventure dans le désert. C'est une soirée magnifique. Les gosses se ruent vers nous pour nous aider à monter les tentes. Nous buvons notre premier thé à la menthe et la magie commence. Je passe la nuit à la belle étoile, dans mon sac de couchage pour profiter du spectacle, des étoiles et de la lune, et suis heureuse de reconnaître les constellations découvertes pendant ma traversée de l'atlantique: la Grande Ourse, Orion, Cassiopee, le Taureau, les Pleiades, le Chien, elles sont toutes là, si brillantes et la nuit est fabuleuse!
A dire vrai, je dors très mal. Les dromadaires ne sont pas loin, ils vont peut être me passer sur le corps, ou peut être les villageois trainent-ils dans le coin, et quid de ces chiens que j'entends aboyer??? J'entends l'appel à la prière de 5h du mat et vois le soleil se lever. Ce n'est pas grave si j'ai mal dormi, je ne pouvais vraiment pas passer la première nuit dans la tente comme les autres, il me fallait célébrer le début de mon voyage en communion avec Dame Nature!
Après le petit déj, nous commencer à marcher, à un rythme beaucoup plus lent que je ne pensais... toujours à fond Soph!!! C'est sympa en tout cas, Youssef s'arrête tout le temps pour nous expliquer plein de choses sur le villages que nous traversons appelés 'ksours', sur la religion et autres choses. Il fait très chaud, la terre est sèche et nous nous arrêtons régulièrement pour boire de l'eau et nous reposer de la chaleur à l'ombre d'un arbre. Les paysages n'arrêtent pas de de changer, pas du tout ce à quoi je m'attendais: des dunes de sable, des palmeraies, des plateaux rocailleux.
Le repas du midi est prêt quand nous arrivons et nous apprécions une salade bien fraîche aux couleurs superbes. Après une petite sieste, on se remet en route en marchant cette fois avec les dromadaires. Ils sont impressionants, le dessous de leur pied ressemble à de la feutrine, très doux. On dirait qu'ils marchent sur des oeufs! Ils peuvent porter jusqu'à 200kg et ont 4 poches qui leur permettent de stocker 100l d'eau et de ne pas boire pendant 3 mois, dingue non?
On s'arrête dans un village pour acheter de l'eau potable et en profitons pour visiter l'intérieur qui est incroyablement sombre. Pas de fenêtres, le village a plutôt l'air de ruines comme si les bâtiments n'étaient pas finis. Chaque maison a un patio intérieur mais pas de fenêtre extérieure. Comment font-ils sans lumière pour se repérer et trouver la porte de leur maison?
Nous arrivons enfin à nos premières vrais dunes, 'Tidri' et apprécions le silence du désert. On s'inquiète un peu en voyant arriver plus tard une caravane de dromadaires et un autre groupe de touristes mais ils ne viennent pas vers nous et nous restons les maîtres de l'endroit!!!
On a droit à notre premier feu de camp et les 'Berbere' commencent à chanter et à faire des percus avec des bidons vides. La magie du feu nous réunit tous et nous partageons un moment unique; tous avec un grand sourire sur nos visages, les yeux brillants, c'est une complicité qui s'établit, de l'amitié qui se forge.
Puis le vent se met à souffler de plus en plus fort et j'abandonne l'idée de dormir à nouveau dehors. Impossible de trouver le sommeil avec le vent: on dirait que quelqu'un s'amuse à secouer la tente et qu'elle va s'envoler! Je prends mon sac et vais dormir dans la grande tente où je m'aperçois que Youssef est installé. Je me mets de l'autre côté mais quelques minutes plus tard, je l'entends qui me demande 'tu n'arrives pas à dormir' puis il me dit 'je peux m'approcher? Horrifiée je réponds 'Non j'ai pas envie!' Puis il me dit qu'il ne peut pas dormir avec une 'gazelle' à côté et me demande à nouveau 'tu n'as pas envie ou tu ne veux pas? ' je lui dis 'les 2 et j'ai sommeil et suis venue juste pour voir le désert'. Alors il attrape son sac et va dormir dehors en dépit de mes protestations en me demandant de faire comme s'il ne m'avait rien dit.
Je prends conscience seulement le lendemain de mon ingénuité et au caractère inconvenant de l'avoir rejoint la nuit précédente. Il a pris cela comme une invitation alors que moi, c'était naturel de dormir dans la même tente que lui, sans avoir de relations sexuelles. Cet 'incident' n'a heureusement pas de conséquences par la suite pour le bon déroulement du séjour.
Nous traversons des dunes et devons même grimper en faut de la montagne pour continuer notre chemin. Le sable est partout; dans nos chaussures, nos oreilles, notre nez, nos yeux, mais quelle journée fabuleuse! On voit même de l'eau et ce n'est pas une vision dûe à un mirage provoqué par la soif!!!
On apperçoit les grandes dunes de sable de loin et je commence à sentir l'excitation monter. Je suis impatiente de réaliser enfin mon rêve: voir une enfilade de dunes, un horizon de sable sans fin... lentement mais surement, on se rapproche...
On nous appelle pour le thé mais on s'en fout; on veut rester en haut et on ne se décide qu'après avoir entendu que Lahcen a fait des beignets. On descend à fond la caisse pour se régaler et célébrer notre bonheur avec les autres!
Notre dernier jour dans le désert est nuageux, comme si le désert voulait nous dire au revoir et nous donner moins de regrets de le quitter... je suis triste à l'idée de partir! J'étais tellement heureuse de marcher toute la journée, de profiter d'une bonne compagnie, d'apprécier la bonne cuisine, des paysages sublimes, de vivre une vie toute simple... et aussi de mettre les pieds sous la table, hahaha!
Encore une belle journée, des dunes de sable à nouveau. Youssef écrit nos noms sur le sable, c'est tellement cool de voir Sophie écrit en arabe que je le prends en photo!
On traverse un plateau rocheux où des tombes on été découvertes récemment à la suite d'une tempête de sable, et un autre plateau où les pierres ressemblent à de l'ardoise. On voit tous les jours des paysages différents, quelle diversité! C'est l'intérêt de ce trek! Nous rêvions tous de dunes de sables mais après en avoir monté et descendu à la pelle, on est bien contents de marcher sur un sol dûr et de voir autre chose!
A l'arrivée au campement, Youssef a une surprise pour nous: il est temps de monter sur les dromadaires pour une petite excursion! Youpi! C'est la deuxième chose qui me tenait à coeur dans le désert! Bien sûr, je tombe sur un kamikaze qui, suivant les autres, décide qu'il peut parfaitement passer sur nos sacs à dos! Quelle peur! Je me cramponne, un peu inquiète à l'idée de tomber! En fait, j'ai trouvé ça super comfortable et très doux comme balancement! J'ai adoré et aurais aimé que ça soit plus long...
On profite à fond de notre dernière nuit dans le désert et on fait un grand feu pour cuire le pain, 'el mela'. Tout d'abord, Lahcen creuse un trou dans le sable, puis allume un grand feu et une fois les braises prêtes, enfouit la pâte dessous. 15mn de chaque côté et on se régale!
Après le dîner, la musique commence, avec chansons et percus...
Pour notre dernière nuit, on a la flemme de monter les tentes donc on dort tous ensemble sous la grande tente.
Au petit matin, on traverse nos dernières dunes...
Puis c'est la terre aride, craquelée par la sécheresse...
on traverse un premier village, signe du retour à la vie réelle...
puis on arrive au camping, après avoir traversé le village d'Ouless Driss
Bienvenus de retour à la civilisation! Nous avons mérité un bon déjeuner, la première douche en 5 jours, bien appréciée (!), puis une sieste. On visite ensuite le musée local, on fait une petite balade dans le village puis on admire notre dernier coucher de soleil depuis la palmeraie située à l'écart du village, magnifique!
Il ne manque qu'un cocktail pour célébrer la fin de cette aventure et les bons moments partagés ensemble! Ce n'est qu'un rêve hélas; pas d'alcool dans ce pays musulman, en tout cas pas dans ce bled paumé!
La dernière nuit est magique. D'autres groupes sont hébergés au même camping que nous et on a donc droit à une jam session avec les autres chameliers, guides et cuisiniers de leur groupe. Cela commence en petit groupe dans la cuisine puis cela finit dans la salle commune avec tout le monde après le dîner. Je m'amuse à jouer aussi et je vous jure que ça fait super mal aux doigts!
Je suis aux anges. Il y a tant de gens de cultures, langues, horizons et âges différents qui dansent chantent et rient ensemble! On sent une énergie particulière cette nuit là, plein d'amour, d'amitié, et de communion entre nous! Ca fait du bien et c'est la meilleure façon de terminer ce beau séjour ensemble. Cela me rappelle les soirées que nous avions en République Dominicaine avec mes amis Cathy et Manu, maintenant au Brésil.
Le lendemain, c'est le retour à Marrakeck, un long voyage avec des paysages toujours magnifiques... et c'est sous la pluie que nous arrivons! Nous dînons ensemble dans un restau bon et pas cher, et partons au lit, épuisés! Le rythme des vacances était du style levés à 6h30 et marche d'environ 6h par jour et je crois qu'à la fin, on se sent un peu fatigués! Malheureusement, un groupe d'allemands de m..... réveille tout le monde à 7h le lendemain en parlant fort et claquant les portes!
Elise, Annie et moi allons au hammam, un différent du premier auquel j'étais allée et du même style sauf que les femmes sont très souriantes et sympas! On rigole bien car Annie est un peu stressée pendant le gommage et qu'on aperçoit une touffe de cheveux sur le sol avant de s'asseoir... Ce n'est pas nouveau pour moi donc je suis plus cool. On se sent si bien, propres et heureuses après! Puis on part faire des achats pour ramener des cadeaux et souvenirs à nos familles, on retrouve Laurence et Sylvain, un couple très sympa qui est allé marcher dans la montagne, sans avoir notre chance et qui est tombé sur 3 autres personnes impossibles à vivre... c'est marrant d'ailleurs, Annie et Elise pensaient au début que c'étaient eux les 3 autres marcheurs car elles les ont rencontrés à l'aéroport de Marseille et les avaient entendu parler de leur trek... quelle chance les filles d'être tombées sur nous à la place, hahaha!
Ouf, cet article est bien long mais franchement, j'avais tellement de choses à dire et à partager! Ca a été une aventure extraordinaire qui restera toujours présente dans ma mémoire, comme ces nouveaux amis avec qui je resterai en contact. Passer 24h sur 24 ensemble pendant une semaine dans ces conditions nous fait connaître les uns les autres assez bien, et si on est toujours amis après, c'est pour toujours, vu ce qu'on partagé!
Pour ceux qui veulent découvrir le désert du Maroc hors des sentiers battus, je vous recommande notre agence Cyber Berberes. Allez voir leur site internet http://www.cyber-berbere.com/ . Tout était parfaitement organisé, depuis l'aéroport jusqu'au trek, le choix de l'hôtel et du trajet. Marie est une vraie professionnelle et répondra à vos questions avec rapidité et efficacité (et je ne suis pas payée pour dire ça!)
No hay comentarios:
Publicar un comentario